Samedi 13 septembre 2025

Ces livres peuvent être empruntés à la bibliothèque municipale "Au plaisir des mots et de l'image" de Champagné-Saint-Hilaire ou réservés à la Bibliothèque Départementale de la Vienne, renseignements auprès de la bibliothèque de Champagné-Saint-Hilaire.

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Tout le monde aime Clara

de David Foenkinos


Alexis Koskas, conseiller financier, a longtemps vécu avec Marie, dont il a eu une fille, Clara, qui continue de faire le bonheur de ses parents malgré leur séparation. Un soir, Clara est grièvement blessée dans un accident à la sortie d’un concert.
Elle va rester huit mois dans le coma. Ce drame a une conséquence directe sur Alexis et Marie qui se rapprochent au chevet de leur fille, et finissent par reformer leur couple. À la sortie du coma, Clara révèle un don de voyance étonnant. Elle a des intuitions inexplicables, et pressent ce que vont vivre ceux qui l’entourent.
La figure centrale de la jeune Clara éclaire le récit d’une lumière délicate. On retrouve ici l’univers fantaisiste et tendre de David Foenkinos qui oscille entre humour et gravité et ses thématiques familières : la force salvatrice de l’art, l’expérience de la fragilité et la réinvention de soi, la recherche du bonheur.

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Résister

de Salomé Saqué


Salomé Saqué ne s'est jamais vécue comme une résistante ou une militante. Au moment où la France, pour la première fois de son histoire, a failli donner les rênes du pays à l'extrême droite par la voix des urnes, la journaliste se résout à l'évidence : qu'elle le veuille ou non, elle est devenue une résistante, et tout le monde doit prendre conscience du rôle urgent que chacun a à jouer aujourd'hui.
Le constat est sans appel : notre modèle social humaniste sans équivalent de par le monde est en péril, et aucun Français n'a intérêt à ce qu'il périclite. Au nom du bien commun, des libertés et de la solidarité, au nom des défis climatiques à relever, il est plus qu'urgent de reprendre conscience de ce qui nous rassemble en tant que peuple, de redresser la tête ensemble.
Loin de toute violence, il s'agit de réinvestir le débat public, de s'engager dans la société civile, de soutenir la presse indépendante, de redonner corps à la démocratie, de retrouver la noblesse des valeurs d'entraide, de respect et d'amour qui sont le socle du vivre ensemble démocratique.
Ce texte est un appel à l'indignation et à la résistance doublé d'un mode d'emploi pour garder espoir. 

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Les Victorieuses

de Laetitia Colombani


À 40 ans, Solène a tout sacrifié à sa carrière d’avocate : ses rêves, ses amis, ses amours. Un jour, elle craque, s’effondre. C’est la dépression, le burn-out.
Pour l'aider à reprendre pied, son médecin lui conseille de se tourner vers le bénévolat. Peu convaincue, Solène tombe sur une petite annonce qui éveille sa curiosité : « cherche volontaire pour mission d’écrivain public ». Elle décide d'y répondre.
Envoyée dans un foyer pour femmes en difficulté, elle ne tarde pas à déchanter. Dans le vaste Palais de la Femme, elle a du mal à trouver ses marques. Les résidentes se montrent distantes, méfiantes, insaisissables. A la faveur d'une tasse de thé, d'une lettre à la Reine Elizabeth ou d'un cours de zumba, Solène découvre des personnalités singulières, venues du monde entier. Auprès de Binta, Sumeya, Cynthia, Iris, Salma, Viviane, La Renée et les autres, elle va peu à peu gagner sa place, et se révéler étonnamment vivante. Elle va aussi comprendre le sens de sa vocation : l’écriture.
Près d’un siècle plus tôt, Blanche Peyron a un combat. Cheffe de l'Armée du Salut en France, elle rêve d'offrir un toit à toutes les exclues de la société. Elle se lance dans un projet fou : leur construire un Palais.
Le Palais de la Femme existe. Laetitia Colombani nous invite à y entrer pour découvrir ses habitantes, leurs drames et leur misère, mais aussi leurs passions, leur puissance de vie, leur générosité.

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L'île des oubliés

de Victoria Hislop


L’été s’achève à Plaka, un village sur la côte nord de la Crète. Alexis, une jeune Anglaise diplômée d’archéologie, a choisi de s’y rendre parce que c’est là que sa mère est née et a vécu jusqu’à ses dix-huit ans. Une terrible découverte attend Alexis qui ignore tout de l’histoire de sa famille : de 1903 à 1957, Spinalonga, l’île qui fait face à Plaka et ressemble tant à un animal alangui allongé sur le dos, était une colonie de lépreux... et son arrière-grand-mère y aurait péri. Quels mystères effrayants recèle cette île que surplombent les ruines d’une forteresse vénitienne ? Pourquoi, Sophia, la mère d'Alexis, a-t-elle si violemment rompu avec son passé ? La jeune femme est bien décidée à lever le voile sur la déchirante destinée de ses aïeules et sur leurs sombres secrets... Bouleversant plaidoyer contre l'exclusion, L'Île des oubliés, traduit dans vingt-cinq pays et vendu à plus de deux millions d'exemplaires, a conquis le monde entier.

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Ceux qu'on aime

de Victoria Hislop


Athènes, milieu des années 1940. Récemment libérée de l’occupation allemande, la Grèce fait face à de violentes tensions internes. Confrontée aux injustices qui touchent ses proches, la jeune Themis décide de s’engager auprès des communistes et se révèle prête à tout, même à donner sa vie, au nom de la liberté. Arrêtée et envoyée sur l’île de Makronissos, véritable prison à ciel ouvert, Themis rencontre une autre femme, militante tout comme elle, avec qui elle noue une étroite amitié. Lorsque cette dernière est condamnée à mort, Themis prend une décision qui la hantera pendant des années.
Au crépuscule de sa vie, elle lève enfin le voile sur ce passé tourmenté, consciente qu’il faut parfois rouvrir certaines blessures pour guérir…
Une passionnante fresque familiale. Jeanne de Ménibus, Elle.
Victoria Hislop sait entrechoquer avec fracas l’intime et le collectif. Sophie Pujas, Le Point.

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Un homme sans titre

de Xavier Leclerc

"Si tu étais si attaché à ta carte d'ouvrier, c'est sans doute parce que tu étais un homme sans titre. Toi qui es né dépossédé, de tout titre de propriété comme de citoyenneté, tu n'auras connu que des titres de transport et de résidence. Le titre en latin veut dire l'inscription. Et si tu étais bien inscrit quelque part en tout petit, ce n'était hélas que pour t'effacer. Tu as figuré sur l'interminable liste des hommes à broyer au travail, comme tant d'autres avant toi à malaxer dans les tranchées."En lisant Misère de la Kabylie, reportage publié par Camus en 1939, Xavier Le Clerc découvre dans quelles conditions de dénuement son père a grandi. L'auteur retrace le parcours de cet homme courageux, si longtemps absent et mutique, arrivé d'Algérie en 1962, embauché comme manœuvre à la Société métallurgique de Normandie. Ce témoignage captivant est un cri de révolte contre l'injustice et la misère organisée, mais il laisse aussi entendre une voix apaisée qui invite à réfléchir sur les notions d'identité et d'intégration.
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Lame de feu
Chants de l'Arctique 1

de Ingeborg Arvola


Un roman qui nous transporte dans le Grand Nord scandinave
1859. Brita Caisa doit partir. Tombée en disgrâce, la guérisseuse de Sodankylä quitte sa Finlande natale pour se rendre à Vadsø, sur les côtes sauvages du Finnmark. Sur son traîneau, ses deux fils âgés de trois et onze ans : des enfants du scandale, nés hors mariage. C’est à l’extrême nord de la Norvège que Brita espère trouver un père pour eux et les mettre à l’abri de la famine. La route vers le nord est semée d’embûches, mais la guérisseuse ne se contente pas d’affronter les éléments, elle apporte son aide à tous ceux qui en ont besoin. Lorsqu’elle rencontre Mikkel Aska, Brita sait au fond d’elle qu’elle est arrivée à destination. Mais il est marié à une autre ; une autre qui n’a pas l’intention de laisser cette étrangère la déposséder de ce qu’elle a de plus précieux.
Une somptueuse odyssée scandinave, librement inspirée de faits réels, dont le style puise ses racines dans la force brute des éléments.
Traduit du norvégien par Hélène Hervieu.

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Sans rivage
Chants de l'Arctique 2

de Ingeborg Arvola


La promesse d’un nouveau départ aux confins de l’Arctique
Norvège, 1862.
Brita Caisa est condamnée à quarante jours de prison, au pain sec et à l’eau, pour relation adultère. L’homme qu’elle aime est derrière les barreaux, lui aussi, et il ignore qu’elle porte leur enfant. Lorsqu’elle est libérée, Brita Caisa se rend à Pykeijä, dans l’archipel des Lofoten, en pleine tempête de neige.
Entre fjords et pâturages se nichent des villages de pêcheurs. Dans ce haut lieu de la chasse à la baleine, Brita Caisa espère un nouveau départ. Quand Mikko sortira de prison, elle n’en doute pas, il leur construira une cabane en rondins. Elle semble oublier qu’il est toujours marié à une autre.
Entre saison de pêche et sauna, jalousie mortelle et grand amour, ce deuxième tome de la saga nous entraîne sur des flots tourmentés.
Traduit du Norvégien par Hélène Hervieu

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Le pain perdu

d'Edith Bruck


"Il faudrait des mots nouveaux, y compris pour raconter Auschwitz, une langue nouvelle, une langue qui blesse moins que la mienne, maternelle."
En moins de deux cents pages vibrantes de vie, de lucidité implacable et d’amour, Edith Bruck revient sur son destin : de son enfance hongroise à son crépuscule. Tout commence dans un petit village où la communauté juive à laquelle sa famille nombreuse appartient est persécutée avant d’être fauchée par la déportation nazie. L’auteur raconte sa miraculeuse survie dans plusieurs camps de concentration et son difficile retour à la vie en Hongrie, en Tchécoslovaquie, puis en Israël. Elle n’a que seize ans quand elle retrouve le monde des vivants. Elle commence une existence aventureuse, traversée d’espoirs, de désillusions, d’éclairs sentimentaux, de débuts artistiques dans des cabarets à travers l’Europe et l’Orient, et enfin, à vingt-trois ans, trouve refuge en Italie, se sentant chargée du devoir de mémoire, à l’image de son ami Primo Levi.
"Pitié, oui, envers n’importe qui, haine jamais, c’est pour ça que je suis saine et sauve, orpheline, libre."

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Le mage du Kremlin

de Giuliano de Empoli


On l’appelait le « mage du Kremlin ». L’énigmatique Vadim Baranov fut metteur en scène puis producteur d’émissions de télé-réalité avant de devenir l’éminence grise de Poutine, dit le Tsar. Après sa démission du poste de conseiller politique, les légendes sur son compte se multiplient, sans que nul puisse démêler le faux du vrai. Jusqu’à ce que, une nuit, il confie son histoire au narrateur de ce livre…
Ce récit nous plonge au cœur du pouvoir russe, où courtisans et oligarques se livrent une guerre de tous les instants. Et où Vadim, devenu le principal spin doctor du régime, transforme un pays entier en un théâtre politique, où il n’est d’autre réalité que l’accomplissement des souhaits du Tsar. Mais Vadim n’est pas un ambitieux comme les autres : entraîné dans les arcanes de plus en plus sombres du système qu’il a contribué à construire, ce poète égaré parmi les loups fera tout pour s’en sortir.

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Des orties et des hommes

de Paola Pigani


L’enfance de Pia, c’est courir à perdre haleine dans l’ombre des arbres, écouter gronder la rivière, cueillir l’herbe des fossés. Observer intensément le travail des hommes au rythme des saisons, aider les parents aux champs ou aux vaches pour rembourser l’emprunt du Crédit agricole. Appartenir à une fratrie remuante et deviner dans les mots italiens des adultes que la famille possède des racines ailleurs qu’ici, dans ce petit hameau de Charente où elle est née. Tout un monde à la fois immense et minuscule que Pia va devoir quitter pour les murs gris de l’internat. Et à mesure que défile la décennie 70, son regard s’aiguise et sa propre voix s’impose pour raconter aussi la dureté de ce pays qu’une terrible sécheresse met à genoux, où les fermes se dépeuplent, où la colère et la mort sont en embuscade. Une terre que l’on ne quitte jamais tout à fait.
Paola Pigani déploie dans ce roman, sans aucun doute le plus personnel, une puissance d’évocation exceptionnelle pour rendre un magnifique hommage au monde paysan et aux territoires de l’enfance.

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Le barman du Ritz

de Philippe Collin


Juin 1940. Les Allemands entrent dans Paris. Partout, le couvre-feu est de rigueur, sauf au grand hôtel Ritz. Avides de découvrir l'art de vivre à la française, les occupants y côtoient l'élite parisienne, tandis que derrière le bar œuvre Frank Meier, le plus grand barman du monde.
S'adapter est une question de survie. Frank Meier se révèle habile diplomate, gagne la sympathie des officiers allemands, achète sa tranquillité, mais aussi celle de Luciano, son apprenti, et de la troublante et énigmatique Blanche Auzello. Pendant quatre ans, les hommes de la Gestapo vont trinquer avec Coco Chanel, la terrible veuve Ritz, ou encore Sacha Guitry. Ces hommes et ces femmes, collabos ou résistants, héros ou profiteurs de guerre, vont s'aimer, se trahir, lutter aussi pour une certaine idée de la civilisation.
La plupart d'entre eux ignorent que Meier, émigré autrichien, ancien combattant de 1914, chef d'orchestre de cet étrange ballet cache un lourd secret. Le barman du Ritz est juif.
Philippe Collin restitue avec virtuosité et une méticuleuse précision historique une époque troublée. À travers le destin de cet homme méconnu, il se fait l'oeil et l'oreille d'une France occupée, et raconte l'éternel affrontement entre la peur et le courage.

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Pérégrinations d'une paria

de TFlora Tristan


Partie en quête des racines paternelles au Pérou, après avoir quitté un mari brutal, Flora Tristan restitue dans ce journal, paru en 1837, ses réflexions sur la société péruvienne post-coloniale et sur un jeune pays qui peine à se transformer en nation.
Vivant, intelligent et coloré, son récit fait mieux que mobiliser les promesses de la littérature de voyage : remis entre les mains des victimes (les femmes, les Péruviens), auxquelles il désigne la voie de l'émancipation, il fixe la ligne d'un combat. Les autorités devaient brûler l'ouvrage sur la place publique de Lima, au lendemain de sa publication. Depuis, les Pérégrinations d'une paria sont un classique au Pérou.

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La vie d'Arthur Rimbaud

de Charles Houin et J Bourguignon


Cette toute première biographie de Rimbaud, réalisée à partir d'articles rédigés de 1896 à 1901 par deux historiens, Jean Bourguignon et Charles Houin, et publiés à l'époque dans la Revue d'Ardenne et d'Argonne, fut saluée par Mallarmé comme « définitive, belle et intelligente ». Procédant à une enquête minutieuse après la mort du poète, interrogeant des proches de Rimbaud, dont Verlaine, et sauvant par là même de nombreux témoignages précieux, les auteurs firent en effet un travail pionnier, exemplaire, grâce à leur volonté scrupuleuse de confronter les sources et de les vérifier.